Haine ou amour ?

À LA MÉMOIRE DES FEMMES

VICTIMES DU DRAME DE POLYTECHNIQUE (1989),

AUX TÉMOINS ET AUX BLESSÉS,

AUX FAMILLES ET AUX AMIS DES VICTIMES,

ET À TOUTES CELLES QUI SUBISSENT LA VIOLENCE

HONNEUR AUX FEMMES !

39,95 $ CA

incluant taxe

et frais d'expédition au Canada


HAINE OU AMOUR ?

Ce projet est né dans les larmes, le 6 décembre 2014, alors que tous les médias du Québec commémoraient le terrible massacre de 1989, à l'École polytechnique de Montréal. Quatorze jeunes femmes avaient été assassinées, pour la seule raison qu'elles étaient femmes.

En 1989, une vive colère à l'endroit de l'auteur de ces crimes m'habite. Tout le monde au Québec connaît son nom : il ne mérite pas de figurer ici.

Le 6 décembre 2014, 25 ans après le drame, les témoignages et les hommages aux victimes m'atteignent en plein coeur. Toutes ces jeunes femmes à l'avenir prometteur fauchées par la mysoginie d'un être débous-solé... tous ces parents et amis privés d'êtres chers et blessés pour la vie...

Permettez-moi de rappeler le nom des victimes parce que c'est à leur mémoire, aux témoins et blessés ainsi qu'aux victimes collatérales que je dédie principalement ce livre et une éventuelle exposition :

Geneviève Bergeron, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne-Marie Edward, Maude Haviernick, Barbara Clucznick-Widajewicz, Maryse Laganière, Maryse Leclair, Anne-Marie-Lemay, Sonia Pelletier, Michèle Richard, Annie St-Arneault, Annie Turcotte.

Les images

Ce même 6 décembre 2014, je me demande ce que je peux faire pour arrêter le massacre qui se poursuit partout sur la planète. À première vue, rien. En y réfléchissant bien, je me dis que je pourrais peut-être mettre la photographie, que je pratique en dilettante, au service d'une réflexion contre la misogynie. Une goutte d'espoir dans un océan de misère peut-être, mais si cette goutte s'ajoute à d'autres, il est permis de croire qu'un jour elles deviendront un torrent...

Un scénatio me vient à l'esprit : reproduire les derniers moments d'une jeune femme, pour montrer toute la souffrance ressentie par une victime, afin que des images naissent le désir d'éliminer toute forme de violence contre les femmes, mieux, toute forme de violence, point.

Après avoir fait les images des conséquences extrêmes de la haine exacerbée par la misogynie, me vient l'idée de leur opposer celles des effets euphorisants de son opposé, l'amour, afin d'offrir un choix évident aux lecteurs et aux spectateurs d'une éventuelle exposition.

Pour les deux volets de l'ouvrage et d'une éventuelle exposition, c'est l'excellente modèle professionnelle Geneviève Camirand qui a accepté de transposer mes idées en d'éloquentes expressions corporelles.

Les textes

Un livre ou une exposition sans paroles peuvent avoir un fort impact, c'est certain. Je sens toutefois le besoin que chaque photo donne à réfléchir. Pour forver l'arrêt, je vois un court tecte en regard de chacune. Des texts de femmes, évidemment.

Je lance donc un appel dans les médias sociaux. La chance me souriant, deux femmes extrêmement douées et ayant le vécu approprié s'offrent à rehausser mon propos visuel de leurs écrits évocateurs. Ces deux artistes, Carole Renaud, pour le volet haine et Sandrine Dufour pour le volet amour, produisent chacune des textes poétiques puisés au plus secret d'elles-mêmes, conférant à chaque photo une profondeur qui, à mon humbre avis, confine à l'universel.

Si après avoir lu cet opuscule, une seule personne pouvait troquer la haine pour l'amour...

François Gauthier

À noter que 50 % des profits seront remis au Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence.

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